dimanche 14 novembre 2010

Un bol d'air frais à la montagne.





Dimanche 14 novembre. Nous sommes allées à la Sierra, petite cabane de montagne de Ceci (la maman d'accueil des canadiens), Dianna, Michael, Eduardo et moi. En plein cœur de la montagne, on trouve comme une sorte de Ranch où l'on peut louer des chevaux pour très peu d'argent. L'atmosphère faisait beaucoup penser au Texas. Nous avons galopés dans les grandes étendues. Ça faisait pas mal de temps que je n'étais pas montée à cheval. C'était vraiment très sympa. Je me suis redécouvert une passion.

Nous changeons de famille en janvier après les fêtes. Je suis quasiment sûre de vivre dans la famille des canadiens. J'aurai donc l'occasion de remonter à cheval très souvent. D'ailleurs je suis très contente de déménager chez eux, ce sont des gens avec qui je m'entends vraiment très bien.

Mon année n'est pas parfaite mais je n'en changerais pour rien au monde. Tout ces petits moments font de cette année une année géniale.

Ma famille mexicaine.

Je poursuis mon service social en donnant des classes de chant à ses enfants. Ils sont environ 26. Ils ont tous surmonté des moments très difficiles. Désormais ils vivent dans ce centre. C'est très touchant de les voir tous aussi proche, ils sont comme une grande famille. Je suis toujours impressionnée par le courage qu'ils ont d'affronter cette vie difficile.

Ils connaissent déjà un certain nombre de chansons des Choristes, Jeanette, les beatles... Ils ont d'ailleurs chanté à Mexico city le weekend dernier "Caresse sur l'océan" des Choristes. Malheureusement, n'ayant pas le droit de voyager seule, je n'ai pas pu y assister. J'ai seulement pu voir une vidéo. Après beaucoup de travail, ça m'a beaucoup ému de les voir chanter aussi bien. D'ailleurs je prévois de donner un petit concert à la fin de mon année avec un répertoire de 5 ou 6 chansons. Il me reste à trouver un thème et m'occuper de toute l'organisation. Ce projet me tient beaucoup à cœur, je souhaite vraiment qu'il se réalise.

Le jeudi je m'y rends également avec Hélène une professeur de français. Nous organisons diverses activités de bricolage, cuisine... Nous prévoyons de faire prochainement des décorations et des sablés de Noël avec eux.

J'adore passer du temps avec eux, chaque moment sont différents et ont quelque chose de très particulier. Je passe la plupart de mes meilleurs moments au Mexique dans ce centre. C'est sans doute un des évènements les plus marquants et enrichissant de mon année. Je ne veux pas les quitter.

jeudi 11 novembre 2010

Puerto Vallarta



















Revenons au Mexique dans 10 ans...

Le Mexique est un pays en transition, le mode de vie est entrain d'évoluer. Dans 10 le Mexique ne sera plus le Mexique que j'ai connu. La nouvelle génération va dynamiser le Mexique avec des idées plus fraiches, plus modernes, plus actuelles. L'écart de mentalité entre les jeunes et les parents est assez révélatrice et frappante. La majeure partie des jeunes ne sont pas d'accord avec les valeurs qui leurs sont inculquées. Un certain nombre commencent même à délaisser les valeurs de l'Église Catholique. Ils souhaiteraient devenir plus indépendant, plus autonome et quitter le foyer familiale plus tôt. Je souhaiterais vraiment revenir au Mexique dans quelques années pour constater cette évolution.

mercredi 3 novembre 2010

Cuisine traditionnelle.



Quelques paysages fabuleux










"Être livré à soi même, apprendre et devenir indépendant".

Au début, c’est très excitant, on a envie de partir, de découvrir des terres inconnues, de se sentir étranger dans un pays qui ne ressemble pas au notre, de vivre de nouvelles expériences. Pour résumer, de la nouveauté. Naïf et immature, on se sent capable de tout quitter et de commencer une autre vie. A ce stade de l’expérience, on ne réalise pas vraiment toutes les difficultés de vivre à l’étranger et tout ce que cela implique. Il me semble important de mentionner ces impressions sur mon blog. Je ne souhaite pas que les lecteurs de mon blog pensent que la vie d’un étudiant d’échange est très simple et toujours rose.

J’insiste bien sur le terme « Refaire sa vie ». Et oui, quand on arrive à l’étranger, on doit reconstruire à peu près ce qu’on avait en France. C'est-à-dire prendre ses marques dans un nouvelle établissement, apprendre une nouvelle langue, s’intégrer dans la vie étudiante mexicaine, se faire un cercle d’ami…

La langue c’est la base de tout. Sans la langue il n'y a pas de rencontres possibles. Les premiers mois, vous progressez beaucoup. C’est la période où vous progressez le plus. Les mois suivants, votre niveau de langue commence à stagner, et malgré les nombreux efforts, les phrases qui vous hantent et vous tourmentent pendant votre sommeil, le résultat est très lent et parfois déconcertant.

L’intégration n’est pas si facile qu’elle n’y parait. Et oui, il est important d’être ouvert, de parler le plus possible avec les gens que l’on rencontre mais malgré ça les mentalités sont quand même très différentes et il n’est pas évident de créer des liens avec les gens. Plusieurs fois, je discute avec des gens dans la journée, mais le résultat final est parfois décourageant. Je n’ai pas encore trouvé de personnes avec qui je m’entends vraiment très bien. Et chaque jour je me lève avec la même idée en tête « me faire des amis », si bien qu’il m’arrive d’être très découragée certain jour. Je suis quelqu’un d’assez solitaire, je supporte assez bien la solitude. Mais au bout de quasiment trois mois, cela devient plus difficile à supporter. Ce n’est pas évident d’être toujours livré à soi même et de se sentir seul. Et dans ces moments là le soutien de votre famille ne peut pas réellement vous aider. Vous seul pouvez remédier à ce problème.

La question de la nourriture est un peu plus superficielle certes, mais je donnerais pas mal de choses pour manger un bon repas français. Je me lasse un peu du piment et du maïs. Mais il me semble que quelques colis français arriveront pour Noël.

Si je fais le bilan, ces dernières semaines ont été particulièrement difficiles. Qu’on soit français, allemand, américains, canadiens… on a tous notre propre culture à laquelle on s’identifie. Et sans même le vouloir, parfois, en l’espace de quelques secondes, quelques malheureuses secondes, on a le mal du pays. La France me manque, c'est dit.


mardi 2 novembre 2010

El dia de los muertos.

Les mexicains fêtent du 1 au 2 novembre le jour des morts. Cette fête est une ancienne tradition précolombienne typique de la culture mexicaine. Elle se fête avec de la musique, des décorations aux couleurs très vives, du pain des morts et de nombreuses représentations caricaturales de la mort. Selon les mexicains, ce rituel serait une façon de montrer qu'ils ne sont pas effrayés par la mort. Cette célébration est originale et nettement moins commerciale qu'Halloween.

Photo: Autel du Che que nous avons fabriqué dans le cadre des cours d'espagnol.