vendredi 24 septembre 2010

Je retrouve mes racines.




Mathilde, française avec qui j'ai fait Paris - Mexico.

mercredi 22 septembre 2010

Guanajuato.











Évidement nous avons profité du fait que nous étions à Guanajuato pour visiter le fameux théâtre, la cathédrale et l'université. L'université est d'ailleurs impressionnante. Nous sommes montés également sur une sorte d'esplanade qui offre une vue magnifique de la ville. Les callejones, rues et ruelles sinueuses de Guanajuato serpentent la ville. ("Callejonear" signifie déambuler sans but précis à travers la ville). Les maisons sont toutes entrelacées et imbriquées. L'accès de certaines se fait par le toit.
Son centre historique est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

dimanche 19 septembre 2010

FELIZ CUMPLEAÑOS MEXICO!


Mexico - Deutschland - France - Canada

Cette année est une année bien particulière pour le Mexique, c'est l'année du Bicentenario. Le Mexique fête ses 200 ans d'indépendance menés par les espagnols nés au Mexique, "les créoles". J'ai eu l'occasion de fêter le bicentenario dans la ville de Guanajuato. Des chants, de la musique, de la danse et des "Viva Mexico!" accompagnaient ces festivités.

vendredi 17 septembre 2010

Gringooooo !


"Gringo/a" est un terme qui tient une place particulière dans le vocabulaire mexicain. Il désigne les nord - américains. Il est plus courant d'entendre le terme "gringo" que "Norte americano" dans la rue.

L'économie américaine tient une place importante dans l'économie mexicaine. Beaucoup de mexicains trouvent du travail dans des multinationales américaines. Les nord-américains implantent au Mexique leurs entreprises afin de diminuer le taux d'immigrants mexicains qui vont vers les États-Unis, de dynamiser le nord du Mexique et de recruter de la main d'œuvre peut qualifier et bon marché. Ce qu'on appelle le système "maquilladoras". C'est un moyen également de payer moins de taxes et d'impôts. En fait un étranger à plus de chance de s'en sortir au Mexique, qu'un mexicain économiquement parlant. Et ainsi, la majeure partie des produits fabriquer dans ces multinationales sont exportés aux États-Unis. Ce qui est particulièrement injuste, c'est que les mexicains n'en tirent aucun bénéfice. Certains naissent dans la misère et y restent. On se rend bien compte que naître dans un pays ou un autre peut changer bien des choses.

dimanche 12 septembre 2010

PERALTA Y PLAZUELAS











Il faut y vivre pour s'en rendre compte...

J'arpente les rues mexicaines depuis déjà quelques semaines et les contrastes sociaux me choquent toujours autant. Aux périphéries, on trouve de grands quartiers résidentiels surveillés avec de grandes villas colorées, des jardins verdoyants... et quelques mètres plus loin, des petites "maisons" collées les unes aux autres avec des toits en tôles, des câbles électriques qui jaillissent de partout, des enfants faisant la manche sur les trottoirs. Certains attendent patiemment au milieu de la route qu'un véhicule passe afin de liquider leur stock de pains, de chewing-gum. D'autres se précipitent sur votre pare-brise pour le nettoyer. Chaque occasion est bonne à saisir pour gagner quelques pesos. Ces images quotidiennes sont marquantes. On a l'impression d'avoir changé de régions, pourtant on est toujours dans la même ville.

jeudi 9 septembre 2010

Une triste réalité.


La busqueda.

Je me rends trois heures dans ce centre chaque semaine pour aider ces enfants en difficultés. Leur cas m'a particulièrement touché. J'ai plaisir à leur enseigner des chansons françaises (ils adorent les choristes).

C'est une expérience enrichissante. C'est une découverte du Mexique en profondeur. Une découverte de son véritable visage.

mercredi 8 septembre 2010

Un mois chez les mexicains.


Jour pour jour.


Je commence à me familiariser aux lieux. Et oui car pour chercher des livres dans la bibliothèque de l'université c'est toute une histoire, il y a un paquet de chiffres et de lettres à trouver, un vrai labyrinthe. Je commence désormais à parler avec pas mal de gens notamment avec mes camarades de classe. Même si il m'arrive encore régulièrement de passer des inter-cours toute seule avec ma pomme. En classe j'arrive maintenant plus ou moins à suivre. On va dire que mon niveau d'espagnol actuel me le permet plus. Je capte la majeure partie des informations en Éthique. Il m'est seulement encore difficile de passer de l'anglais à l'espagnol. Je me vois parfois rouler les R en anglais. Il me faut juste le temps mentalement de changer de Cd car lorsque je passe une bonne partie de l'après midi à discuter avec Dianna, mon espagnol le soir est un peu laborieux. Le professeur d'Éthique nous a demandé de faire une présentation sur la dignité humaine (et cela en espagnol). Cela va être plutôt amusant car je ne comprends déjà pas les thèses en Français. Concernant les horaires, à vrai dire, il m'est encore très difficile de ne pas manger de 7h-15h. Hier, en rentrant de l'université, j'ai commandé des tacos avec Dianna (amie du Canada). Vous prenez la tortilla de maïs, vous y mettez un peu de viande façon kebab, de la salsa piquante, un peu d'oignons, de persil et haricots blancs et vous croquez à pleine dent. JUST AWESOME. Mais il m'arrive également d'être très surprise par certain plat. Par exemple ce midi, j'ai mangé une sorte de tartiflette avec en accompagnement des sardines à la salsa piquante. Je ne vous cache pas que le mélange est assez particulier.
Bref, pour résumer ma vie mexicaine commence à s'organiser. Le matin je me lève à 6h40, je prends le temps de manger pour ne pas mourir d'hypoglycémie. Je mange beaucoup de fruits notamment de la pastèque (il parait que c'est bon pour la circulation du sang), des cornflakes, un chocolat chaud... J'arrive à l'université. J'ai 30 minutes de temps libre pour regarder les one-minute world news sur bbc et de consulter mes mails. Ensuite j'enchaîne avec 4 heures de cours. Il est 13 heure, je rentre rapidement pour manger et pour parler à quelques personnes sur skype et la majeure partie du temps après j'ai deux heures de danse, ou je me rends au centre d'aide sociale, ou je vais en ville...
Vendredi je pars avec un bon nombre de personnes de l'université visiter quelques villes de l'Etat de Gto (impossible de me souvenir des noms pardon). Je mettrais des photos des que possible.

dimanche 5 septembre 2010

Puedes repetir por favor. No entiendo, perdon. No hablo muy bien el español. Soy francesa y estoy aqui por un año de intercambio.




Une française au Mexique, ça donne à peu près ça.

Comme les changements de mentalité d'un continent à l'autre sont frappants...


Au Mexique, après ses 18 ans, la femme vit et étudie chez ses parents jusqu'au mariage. Il n'est donc pas courant pour une femme de vivre seule et d'avoir des relations sexuelles avant le mariage. C'est contre la tradition. Cela fait partie d'une composante importante de la culture mexicaine. Une femme qui vit seule peut être mal interprété par les hommes. Ils pensent pouvoir profiter d'elle sexuellement. On peut en conclure que la femme n'est jamais indépendante et livrée à elle même. Quand elle ne dépend pas de ses parents, elle dépend de son mari. Pour nous européen, ce genre de pratiques nous paraissent totalement lointaines. A 18 ans on part étudier et on devient vite indépendant... Ces modes de vie tendent à diminuer mais sont encore très fréquents.

Sunny afternoon.



























Léon, le centre ville.