lundi 21 mars 2011

BIENVENIDOS A TULUM












Les caraïbes pour la première fois, ça pique les yeux.

Misol-ah



Une faune différente




A sus ordenes !

Que vous soyez dans n’importe quel coin du Mexique, vous y serez toujours très bien accueillis. Les mexicains entament le dialogue très facilement, s’intéressent à vous, vous questionnent sur votre vie… Il est très fréquent de se faire aborder dans la rue. Tout le monde est ouvert et personne ne recule devant rien.

Si vous tombez en panne sur l’autoroute, si vous cherchez un endroit précis, le mexicain sera toujours ravis de vous aider, de vous rendre service.

dimanche 20 mars 2011

Palenque: sité des mayas




Le Mexique, un pays de contradiction

Les mexicains, très catholiques sont en général contre l'homo-sexualité. La majorité des homosexuels ne dévoilent pas leur attirance sexuelle à leurs parents de peur d'être rejetés du foyer familiale. Dans certains cas extrêmes, ils fuient leur famille pour vivre pleinement leur homosexualité. Alors que dans certaines régions l'homosexualité masculine est une coutume culturelle notamment dans certaines communautés Zapotèques. Le dernier fils de la famille se doit d'être homosexuelle et est éduqué de telle sorte. Dans les grandes villes mexicaines, on trouve également un bon nombre de "antros gays" autrement dit de boîtes gays. Depuis 2007, il est possible pour les homosexuelles si ils le désirent de se pacser. Comme quoi le Mexique est un pays à multiples facettes...

Les indiens du Mexique


Nous voilà dans l’Etat de Chaipas sur la route pour Palenque. Nous traversons les montagnes en bus. Ce trajet en bus me permet de voir des paysages que je n’ai pas vu auparavant, des paysages qu’on ne voit pas en France: des communautés d’indigènes installés dans les montagnes, au milieu de la jungle vivant dans des habitats très sommaires retirés de la société. Des cabanes en bois recouvertes d’un toit en taule. Ils se nourrissent des animaux qu’ils élèvent : poules, chèvres, porcs… de tortillas et frijoles (haricots blanc) qui ne sont pas chers et servent de coupe faim. Les indigènes sont un peuple assez petit avec de longs cheveux noirs et épais. Les femmes portent des jupes en laine qui les protègent du froid humide de Chiapas. Pendant que les hommes travaillent le maïs à la campagne, les femmes descendent en ville pour vendre l’artisanat qu’elles fabriquent elle-même. A San Cristobal de las Casas les femmes vendent beaucoup de broderies. On les sent tous très unis ces indiens, comme une grande famille lutant pour la même cause. Les familles sont nombreuses, la majeure partie des enfants ne sont pas scolarisés et vendent de l’artisanat ou des friandises dans la rue pour rapporter quelques pesos au foyer familiale à la fin de la journée.

Les images sont frappantes et font franchement réfléchir… Qu'est ce qu'on peut se sentir superficielle en voyant ça !

Bon, vous l’aurez compris, la pauvreté touche beaucoup la population de Chiapas.

Les zapatistes du parti politique EZLN ont déjà tenté de lutter contre ces injustices. Beaucoup d’indigènes sont en rébellion actuellement et bloquent certaines routes, arrêtent les autobus pour manifester.