mercredi 11 mai 2011

Dernières impressions en vrac

« La dernière conférence de district a eu lieu le weekend dernier. Il n'y aura plus de meeting avec les étudiants d'échange. Ça sent la fin de l'année. Tout s’accélère. C’est fou, je peux encore exactement m’imaginer en détail la scène de mon arrivée à l’aéroport de Léon. J’étais la petite française perdu au vocabulaire d’espagnol très pauvre, tout me semblait inconnu. C’était le vrai dépaysement pour moi. Et maintenant tout me semble si familier.

Pourquoi nous européens on peut pas être chaleureux, curieux des autres, aider systématiquement les gens quand ils ont une galère comme les mexicains? Quand je rentrerai en France, j'aurai encore le bon reflexe de serrer les gens dans mes bras. Les français me regarderont d'un air "qu'est ce qu'il lui arrive, que pasa con ella?"
Les mexicains sont toujours très joyeux. Quand tu descends dans la rue, tu trouves toujours un groupe de mexicain qui danse, qui chante. J’ai adoré le Mexique pour son ambiance ! C’est un pays qui vit !

J'ai énormément aimé le principe du programme du Youth exchange: réunir plein d'étranger du monde entier. Cette année dans notre district nous étions 70 étudiants d'échange de 26 pays différents. Les étrangers sont un peu comme tes frères et sœurs. Dans un autre contexte, on n'aurait sans doute pas fait connaissance mais le fait qu'on vive tous la même expérience nous lie. Nous partageons nos expériences, nos différentes cultures. Ce programme d’échange te donne une ouverture incroyable sur le monde. Depuis, j'ai énormément envie de voyager, encore plus qu'auparavant et je sais que dans 26 pays différents du monde j'ai ma maison. Nous partons de cette année au Mexique avec un énorme réseau mondial, c'est génial.

Partir un an, connaître d’autres cultures, c'est devenir moins ignorant et beaucoup plus tolérant. Si beaucoup de personnes partaient à l'étranger un an comme ça, il y aurait sans doute moins de conflits culturels.

Si vous avez l’opportunité de partir, partez ! Je souhaite franchement à tous de vivre l'année que j'ai vécu. C'est un cadeau pour la vie.

Aujourd’hui je me vois mal repartir, je redoute vraiment mon départ du Mexique. J’ai vécu tellement de choses ici. Je vis au Mexique depuis bientôt un an et quand tu vis dans un pays un an tu t'imprègnes de la culture, tu vis comme les gens du pays tu as l'impression que le pays t'appartient parce que tu y as vécu. Aujourd'hui je peux dire que le Mexique est mon pays !

SOY FRANCESA PERO MI CORAZON ES MEXICANO «

lundi 21 mars 2011

BIENVENIDOS A TULUM












Les caraïbes pour la première fois, ça pique les yeux.

Misol-ah



Une faune différente




A sus ordenes !

Que vous soyez dans n’importe quel coin du Mexique, vous y serez toujours très bien accueillis. Les mexicains entament le dialogue très facilement, s’intéressent à vous, vous questionnent sur votre vie… Il est très fréquent de se faire aborder dans la rue. Tout le monde est ouvert et personne ne recule devant rien.

Si vous tombez en panne sur l’autoroute, si vous cherchez un endroit précis, le mexicain sera toujours ravis de vous aider, de vous rendre service.

dimanche 20 mars 2011

Palenque: sité des mayas




Le Mexique, un pays de contradiction

Les mexicains, très catholiques sont en général contre l'homo-sexualité. La majorité des homosexuels ne dévoilent pas leur attirance sexuelle à leurs parents de peur d'être rejetés du foyer familiale. Dans certains cas extrêmes, ils fuient leur famille pour vivre pleinement leur homosexualité. Alors que dans certaines régions l'homosexualité masculine est une coutume culturelle notamment dans certaines communautés Zapotèques. Le dernier fils de la famille se doit d'être homosexuelle et est éduqué de telle sorte. Dans les grandes villes mexicaines, on trouve également un bon nombre de "antros gays" autrement dit de boîtes gays. Depuis 2007, il est possible pour les homosexuelles si ils le désirent de se pacser. Comme quoi le Mexique est un pays à multiples facettes...

Les indiens du Mexique


Nous voilà dans l’Etat de Chaipas sur la route pour Palenque. Nous traversons les montagnes en bus. Ce trajet en bus me permet de voir des paysages que je n’ai pas vu auparavant, des paysages qu’on ne voit pas en France: des communautés d’indigènes installés dans les montagnes, au milieu de la jungle vivant dans des habitats très sommaires retirés de la société. Des cabanes en bois recouvertes d’un toit en taule. Ils se nourrissent des animaux qu’ils élèvent : poules, chèvres, porcs… de tortillas et frijoles (haricots blanc) qui ne sont pas chers et servent de coupe faim. Les indigènes sont un peuple assez petit avec de longs cheveux noirs et épais. Les femmes portent des jupes en laine qui les protègent du froid humide de Chiapas. Pendant que les hommes travaillent le maïs à la campagne, les femmes descendent en ville pour vendre l’artisanat qu’elles fabriquent elle-même. A San Cristobal de las Casas les femmes vendent beaucoup de broderies. On les sent tous très unis ces indiens, comme une grande famille lutant pour la même cause. Les familles sont nombreuses, la majeure partie des enfants ne sont pas scolarisés et vendent de l’artisanat ou des friandises dans la rue pour rapporter quelques pesos au foyer familiale à la fin de la journée.

Les images sont frappantes et font franchement réfléchir… Qu'est ce qu'on peut se sentir superficielle en voyant ça !

Bon, vous l’aurez compris, la pauvreté touche beaucoup la population de Chiapas.

Les zapatistes du parti politique EZLN ont déjà tenté de lutter contre ces injustices. Beaucoup d’indigènes sont en rébellion actuellement et bloquent certaines routes, arrêtent les autobus pour manifester.



samedi 19 février 2011

Mexico defe









San Sebastian La martinica

J'ai changé de famille il y a environ 5 bonnes semaines. Je commence à me familiariser à ma nouvelle vie. Je vis de l'autre côté de la ville rue San sebastian la Martinica. Un grand parque, "explora" est à proximité de la maison, les fameux tacos sont à l'angle de la rue et le vendeur de maïs passent tous les soirs en criant "Unos elotes por 10 pesos, 10 PESOS!"

Ma famille s'appelle Vega Garcia. Les "Garcia" qui sont de la famille de ma mère Cecilia vivent tous dans la même rue. L'ambiance y est donc très familiale. Ils ont 4 enfants: des tripplets: Enrique, Pollo et Ceci, et la petite dernière: Regina de 15 ans. Cette année les tripplets sont tous partis à l'étranger: Enrique aux Etats-Unis, Pollo en Allemagne et Ceci au Canada. C'est justement dommage qu'ils soient partis la même année. Je partage ma chambre avec une autre étudiante échange allemande, Valentina. Nous sommes très différentes mais nous avons de bonnes relations. Je dois dire que c'est quand même plus facile de vivre avec un étudiant d'échange. Nous vivons la même chose, nous nous comprenons parfaitement, pouvons échanger, partager pas mal de choses ensemble...

Ma mère ne travaille plus. Durant la semaine, elle fait du sport, voit régulièrement ses amis s'occupe de certaines tâches dans la maison... Mon père a sa propre entreprise spécialisée dans le cuire. 4 personnes s'occupent du reste des tâches ménagères dans la semaine.

Je suis très contente de mes nouveaux parents. Ils sont très chaleureux, avenants. Ils m'intègrent vraiment à leur vie de famille et me considèrent comme leur fille. C'est une famille très unie, comme la plupart au Mexique. Les enfants partagent une chambre à plusieurs pour renforcer les liens entre les frères et sœurs, la famille se retrouvent deux à trois fois par semaine pour manger et pour discuter de divers choses. Ma famille dispose d'une maison à la montagne "La sierra". Nous y allons justement plusieurs fois par moi pour se retrouver avec la famille. La maison de campagne est à 1 heure de Léon. Je monte à cheval avec Regina lors de ces weekend.

Dans la famille précédente je vivais dans une chambre à l'extérieur de la maison. J'aime davantage la situation actuelle: je partage ma chambre avec Valentina dans la maison. Je suis vraiment confrontée à la vie de famille. Il est donc beaucoup plus simple pour moi de m'intégrer.